Bateaux de marchandises à voile, et si c’était l’avenir du fret maritime ?

Bateaux de marchandises à voile, et si c’était l’avenir du fret maritime ?

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Depuis toujours, le bateau à voiles est considéré comme le mode de transport le moins polluant. Retrouvant sa place parmi les solutions de fret, le voilier est notamment connu pour sa faible émission en carbone, un avantage mis à contribution par le trafic maritime international dans un projet de remplacement des bateaux de fret actuels. S’intégrant à une stratégie globale visant à réduire la production de gaz à effet de serre, le bateau à voile contribuerait à atteindre l’objectif de -50% d’émissions polluantes en 2050. Le secteur est très concerné par l’épuisement des ressources pétrolières, et pour pouvoir répondre aux défis énergétiques de ce siècle, le futur passera sans aucun doute par le retour à un transport à la voile.

Le bateau à voile, un mode de transport désuet ?

Il y a encore quelques années, le bateau à voile était considéré comme un mode de transport désuet. Uniquement utilisé par les plaisanciers, il était plébiscité par les amateurs de navigation qui aimaient profiter du grand air et de la mer. L’image du bateau à voile résonne avec celle du camping-car, que l’on sollicite seulement pour le plaisir, voyager… ou recevoir. C’est à l’initiative d’une entreprise finistérienne de transport de marchandises à la voile qu’elle s’est mise à de nouveau intéresser à nouveau en France. Ce regain d’intérêt commence à servir la cause de nombreux professionnels du fret maritime comme m2rmaritime.com. Tous les services des solutions de fret classiques sont désormais proposés par les nouveaux exploitants de bateaux à voile.

Offrant de louer de gros volumes de conteneurs, ce mode de transport assure un niveau de sécurité équivalent ou supérieur à ce qui se fait déjà sur le marché. Si ce type de service répond d’abord à des besoins de transport lors d’un déménagement par exemple, il s’adapte aussi au fret de quantités plus importantes, ainsi que du transport de véhicules, conformes aux attentes des professionnels. Le bateau à voile donne une vision paradoxalement plus moderne du groupe maritime. Le transit d’objets de gros gabarit reste un de ses principaux avantages : les capacités proposées n’ont aucun mal à satisfaire les demandes des particuliers comme des professionnels. La désuétude des modèles à voile a été tournée à leur avantage, facilitant la couverture des réseaux de fret à travers le monde.

Faciliter la distribution de produits locaux avec le fret maritime à voile

Transporter de grandes quantités de produits n’existant que dans une partie du monde nécessite une logistique travaillée dans les détails. Face aux difficultés rencontrées lors de l’acheminement des navires d’approvisionnement, il devient aujourd’hui essentiel de miser sur des solutions d’avenir pour continuer à transporter les marchandises dans les meilleures conditions. Le retour de la voile sur le devant de la scène a donné envie aux professionnels de l’exploiter conformément à leurs objectifs écologiques : visant la mise en place de solutions de transport viables et économiques, ils travaillent avec des impératifs que l’on rencontre habituellement lors de transits vers l’étranger.

Le bateau à voile a rapidement trouvé preneur auprès des exportateurs de produits locaux. Les principales cibles sont évidemment les entreprises faisant passer de grandes quantités de PPN d’un pays ou d’un continent à l’autre : les exploitants de cacao, de café et de produits d’origine exotique sont les premiers intéressés. Avec plusieurs milliards de tonnes de marchandises transitées tous les ans, ces produits du quotidien sont habituellement transportés par des cargos polluants. Si leur niveau d’émission de gaz n’est pas aussi important que d’autres modes de transport, ils demeurent assez importants pour alarmer les professionnels du fret maritime soucieux de leur image.

Vers un retour aux sources ?

Plus d’une entreprise transitaire se voit aujourd’hui impactée par les effets polluants de ses modes de transport. Face à une politique mondiale de plus en plus exigeante, on encourage les professionnels à se tourner vers des solutions moins énergivores. Le retour du bateau à voile sur le devant de la scène n’est donc pas un hasard : il répond à une demande de plus en plus marquée, assurant aussi bien les allers que les retours. Ces déplacements permettent d’exploiter au maximum les capacités des navires qui distribuent et regroupent toutes sortes de produits au cours de leurs escales.

Ce retour aux sources est principalement justifié par des issues écologiques. Un grand nombre de professionnels du transport maritime font le choix de transporter moins mais en apportant une plus-value aux objets transportés. Depuis peu, les petits exploitants, les grands groupes comme les particuliers peuvent solliciter ce mode de transit écologique pour bénéficier du label « transport à voile ». S’il ne s’agit pas encore d’un label officiellement reconnu pour tous les transporteurs, sa valeur ajoutée est une garantie supplémentaire de qualité pour les utilisateurs comme les acheteurs. Considéré comme un retour aux sources, le recours au fret par bateau à voile trouve logiquement sa place dans la quête d’un mode de consommation vert, moins contraignant, mais également moins onéreux.

Le bateau à voile, une solution de fret d’avenir

Dans l’ensemble, le bateau à voile est considéré comme l’avenir du fret maritime. User à nouveau de la force du vent permet de faire appel à une énergie naturelle, dont l’empreinte carbone sera nettement moins élevée que les navires uniquement motorisés au carburant. Il n’aura donc pas fallu longtemps pour que les professionnels du transit maritime développent leurs offres autour de cette technologie d’avenir. Les petits transporteurs ne sont pas les seuls concernés, car le concept séduit aussi les transitaires d’expérience, couvrant de larges réseaux de transport maritime.

La maîtrise des coûts est, en grande partie, due à une motorisation indépendante des carburants fossiles couramment utilisés. Ce mode de transport est un pas vers l’innovation avant même que les réserves naturelles de pétrole ne soient complètement vidées, une réalité qui ne cesse de se confirmer jour après jour, et à laquelle nous devons nous préparer. A ce jour, le transport maritime reste le seul à pouvoir user de ressources naturelles pour faire l’impasse sur les énergies fossiles. Un atout que les transitaires ont su mettre en avant, et qui constitue aujourd’hui une alternative pratique et économique aux solutions de fret dominantes sur le marché.